DOJO d'écoles anciennes japonaises
Présentation et Fonctionnement
La voie du bâton et du sabre
Ecole traditionnelle du XVIIème siècle au Japon le Jo Jutsu de Shindo Muso Ryu se caractérise par l’emploi d’un bâton rond dont la longueur est telle que le bâton peut tenir entre les mains lorsque les bras sont tendus. Cette longueur permet au bâton d’être inversé au cours de l’action, permettant une utilisation rapide et efficace de l’une ou de l’autre des extrémités. Celui qui manie le bâton peut faire glisser l’une ou l’autre main pour frapper, piquer, contrôler. Le Jo Jutsu est tiré du maniement de trois armes : le Kenjutsu (le sabre), le Yari (la lance), le Naginata (le fauchard), ainsi que des techniques de corps (taï jutsu). Pour ces raisons, il est relaté dans des ouvrages anciens que le jo jutsu était si redoutable qu’il était l’art martial le plus craint des sabreurs. Le Jo Shindo muso ryu fut employé par les Kashi (officier de rang inférieur) et les Ashigaru (fantassin). Le Jo Jutsu ne vise pas à tuer un adversaire mais seulement à le mettre hors d’état de nuire. La police Japonaise fait un grand usage du bâton lors des manifestations de rues. Il est enseigné dans la Police et est devenu public à partir des années 1970.
L’art de tirer le sabre : Pour la culture japonaise le Iaïdo est le symbole de la perfection. Point d’adversaire : l’adversaire étant l’envers de soi même. Mais utiliser le mot écrit pour communiquer à autrui ce qu’est l’art de tirer le sabre est une gageure : comment associer les images du sabre guerrier et le sabre comme moyen d’atteindre son propre développement ? L’affrontement n’est certainement pas l’objectif, pas plus que l’acquisition des «dan» : c’est ce qui le distingue de tout discours basé exclusivement sur une efficacité. On pratique «pour soi même et par soi même». Les buts en sont élevés. On travaille sur le calme, la tenue, l’observation, le dégainer et la coupe.